mercredi 3 mars 2010

Le vélo électrique...


... la nouvelle passion des Chinois

Shi Zhongdong, directeur de l’entreprise du « Vaillant Cheval », ne jure que par une seule monture: le vélo électrique. Ce vélo qu’il exporte «c’est l’avenir, c’est pratique, c’est propre, c’est économique», dit-il. En Chine, des dizaines de millions de personnes semblent en effet partager l’opinion du fondateur de la compagnie Anma Electric Bicycles, à Tianjin, à 120 km de Pékin. Depuis 2006, la bicyclette électrique connait d’une immense montée de popularité.
On en compte près 120 millions, selon certaines estimations. Le vélo électrique constitue une belle alternative à la voiture, encore chère et aux transports en commun, pas toujours pratiques. Les producteurs se recensent par milliers. Ils sont nombreux à utiliser ces vélos dans les rues de Pékin, sans plaques ni obligation de permis de conduire, une aubaine dans une ville qui restreint sévèrement la circulation des scooters et des motos.
Les cyclistes traditionnels doivent partager leurs voies avec ces engins silencieux, rapides, envahissants, ce qu’ils n’apprécient guère. Leur succès a failli causer leur perte.
En décembre 2009, les autorités ont décidé de faire respecter de vieilles normes sur le poids et la vitesse -censée être limitée à 20 km/h- et de considérer les plus rapides et les plus lourds comme motos, avec permis, plaques et assurances à la clef.
Les réactions du public et de la profession ont été si vives que le projet a été suspendu.
Le projet risque de ne pas passer, la survie de centaines d’usines en dépend.
Shi est ravi d’exporter 30% de sa production vers d’autres pays. Selon lui, il y a beaucoup d’avenir pour le vélo électrique en Europe qui est très préoccupée d’environnement.

Agence France-Presse - Édité par Jean-Philippe Peretti, Ultimatum Media, Québec, QC

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